3.1. Notions d’atténuation et d’adaptation


Atténuer le changement climatique et s’y adapter sont deux voies indispensables pour réduire les risques liés à cette menace globale.

Selon l’ADEME, une activité contribue à l’atténuation du changement climatique si elle contribue à la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Concrètement il s’agit d'actions permettant de réduire l’émission de gaz à effet de serre ou de favoriser les puits de carbone. Les leviers principaux d'atténuations sont:
  • La réduction de la consommation d’énergies fossiles globale.
  • La substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables ou nucléaires.
  • La mutation des principaux secteurs émetteurs de gaz à effets de serre (moins d’élevage de masse, plus de bois dans le bâtiment, favoriser les moyens de transports collectifs et électriques etc...).
  • Le développement de la reforestation à grande échelle et généraliser l’agriculture de conservation des sols et l’agroforesterie.

L'adaptation est tout autre chose. Celle-ci désigne les stratégies, initiatives et mesures visant à réduire la vulnérabilité des systèmes naturels et humains contre les effets du réchauffement climatique (IPPC 2010). On parle, pour l'homme, de se préparer aux conditions extrêmes et aux catastrophes des décennies à venir. Par exemple, anticiper la montée des océans, la raréfaction de la ressource en eau, les incendies plus fréquents ou même la migration d’espèces invasives et/ou pathologiques. Concernant l’environnement et l'agriculture, l'objectif est de favoriser la résilience des systèmes écologiques et agronomiques.

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Deux approches complémentaires pour faire face au réchauffement climatique

Voyons maintenant plus en détail les mesures d'attenuation et d'apation en agriculture.


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