II.4. Test de la stabilité structurale


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Figure 19: Une simple bouteille dont on aura retourné de goulot suffit.
Le test de stabilité est extrêmement instructif au vue de sa simplicité. Il permet de connaître l'état structural de son sol afin d'adapter ses pratiques.

  • Faire sécher entièrement deux mottes de terre différentes afin de pouvoir les comparer (par exemple une de sa parcelle et de la forêt/prairie/parcelle voisine). Les mottes doivent environ avoir la taille d’un poing fermé.
  • Prendre deux bouteilles en plastique dont on aura préalablement coupé et retourné le goulot (cf fig 19)
  • Déposer un échantillon de terre dans le goulot retourné et le plonger dans le fond remplit d’eau.

En se ruant dans le réseau poral, l’eau a tendance à faire gonfler le sol et à le disperser.
L’observation du comportement de l’échantillon permet d’appréhender la stabilité structurale de son sol, et ainsi, sa capacité à résister aux facteurs déstructurants (pluie, vent, pression,etc.).
Un échantillon de sol colorant peu l’eau, très stable, se dispersant peu, traduit de bonnes pratiques agricoles, favorisant la matière organique, la vie du sol et les champignons, bases de la fertilité du sol. La présence d’exsudats racinaires et microbiens jouent un grand rôle dans la cohésion du sol. En plus de la matière organique, un sol argileux et correctement pourvu en calcium sera plus résistant à la dispersion.
Ceux qui « fondent » directement au contact de l’eau sont typiques des sols qui présentent un fort risque de battance.
Plus l’effritement de l’agrégat est lent, plus la structure du sol est satisfaisante (Arvalis).

Attention ce test est difficile à mettre en oeuvre pour les sols très sableux car ils se dispersent très facilement.



Slake test : visualiser la stabilité structurale du sol - présenté au Salon Tech & Bio 2017 ; FIBL ; https://www.youtube.com/embed/2PXG7r4-s5A

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