3. Favoriser les auxiliaires naturels en agriculture biologique

La protection des cultures a longtemps été raisonnée au niveau de la plante ou de la parcelle agricole. Il apparaît désormais clairement que l'environnement des parcelles a un impact important sur la régulation naturelle des populations de ravageurs.

Cette prise en compte de la structure et des fonctions du paysage conduit à changer l'approche et l'échelle
de travail. Il s'agit de favoriser la dynamique et l'activité des auxiliaires naturellement présents, ce qui fait appel à
des notions d'agronomie mais surtout, à des concepts issus de l'écologie.

Ainsi, promouvoir la lutte biologique par conservation consiste à favoriser l'installation et le développement d'organismes auxiliaires indigènes naturellement présents dans l'environnement des cultures (insectes, acariens, araignées, mais aussi oiseaux, chauve-souris).
biodiversite
Comment faire ?
En maintenant ou en mettant en place au sein des exploitations, et de manière réfléchie, des dispositifs introduisant de la diversité végétale, base de toute chaîne alimentaire équilibrée, et des aménagements permettant d'offrir un gîte aux populations d'auxiliaires (souches, cavités, murets, strates herbacées, buissonnantes et arbustives).

Les pullulations de ravageurs surviennent dans les parcelles agricoles car ces milieux sont très simplifiés et perturbés par l'homme : monocultures, abords excessivement entretenusâ?¦ Par ses interventions, l'homme entretient cet état instable.

Le but est de rétablir des relations qui se rapprochent d'un agro-écosystème stable entre les plantes-hôtes, les phytophages et leurs ennemis naturels. La complexité des interactions garantit un certain équilibre : les ravageurs ne sont pas éliminés mais maintenus sous le seuil de nuisibilité économique, ce qui est l'objectif premier de la protection des cultures.




Comment favoriser les auxiliaires de culture sur mon exploitation, Solagro, https://player.vimeo.com/video/175671531


Alex Franc : Lutte biologique par conservation, Solagro, https://player.vimeo.com/video/192150913



Il existe bon nombre de techniques et d'installation permettant d'accroître cette biodiversité fonctionnelle. Une plateforme d'échanges pour la mise en pratique de l'agroécologie a été mise en place par Solagro.
Il suffit de faire clique-droit sur la coccinelle et d'ouvrir le lien dans une nouvelle onglet !
image picto2.png (17.5kB)
Lien vers: http://www.osez-agroecologie.org/pratiques-agroecologiques?objectif_agro=44

Il faut miser sur les espèces indigènes, c'est-à-dire les espèces originaires de la région et du territoire dans lequel on s'insère.

La diversité c'est :
Plusieurs milieux peuvent alors cohabiter : haie champêtre, massif arbustif, espace prairial, mare, tas de bois/pierre/compost, muret...
Tous constituent de petits habitats spécifiques pour des plantes et des animaux sauvages particuliers.


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avousdejouer
Lien vers: https://goo.gl/forms/QOGAJ0zIQeP4NKmo2

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