2. Les cultures
Malgré ces contraintes, on constate que seul 8% des terres cultivées sont irriguées, soit près de 170 000 ha (AIRMF, 2015). Le recourt à l’irrigation est donc loin d’être systématique. L’agriculture méditerranéenne s’est adapté à ces contraintes en misant sa production sur des cultures pérennes nécessitant peu d’eau et capable d’aller puiser l’eau en profondeur telles que la vigne, l’olivier et les arbres fruitiers (cerise, abricots, pêches, etc) (Drain, 2002).
Ces propos sont toutefois à nuancer puisque selon l’AIRMF (2015), les 8% des terres cultivées irriguées produisent à elles seules 60% du Produit Brut Végétal.
De plus, avec l’évolution des maladies et ravageurs et le changement climatique, il y a sans cesse de nouvelles contraintes demandant une adaptation permanente des systèmes agricoles.
L’agriculture méditerranéenne se compose essentiellement de viticulture, arboriculture et de maraichage. Plus localisé, on retrouve de l’élevage et des parcours en particuliers dans les zones plus montagneuses, de la riziculture dans les zones de plaines marécageuses et des grandes cultures en plaines. On constate une forte diversité dans ces formes d’agricultures.